Le malade imaginaire

" Voltaire a dit du Malade imaginaire: C'est une de ces farces de Moli鋨e dans laquelle on trouve beaucoup de sc鋝es dignes de la haute com嶮ie. Geoffroy a dit ?son tour avec beaucoup de raison, en r廧ondant ?Voltaire: Il faut retourner ce jugement. Le Malade imaginaire n'est point une farce, c'est une excellente com嶮ie de caract鋨e, o?l'on trouve, ?la v廨it? quelques sc鋝es qui se rapprochent de la farce; et m瘱e, si la pi鋃e 彋ait jou嶪 d嶰emment et sans charge, comme elle doit l'皻re, il n'y aurait qu'une sc鋝e de farce, celle du d嶲uisement de Toinette en m嶮ecin. Dans cette pi鋃e, qu'on voudrait fl彋rir du nom de farce, on voit combien l'amour d廥ordonn?de la vie est destructeur de toute vertu morale. Argan, vou??la m嶮ecine, esclave de M. Purgon, est aussi un 廧oux sot et dupe, un p鋨e injuste, un homme dur, 嶲o鮢te, col鋨e. Avec quelle 幯ergie et quelle v廨it?l'auteur trace le tableau des caresses perfides d'une belle-m鋨e qui abuse de la faiblesse d'un imb嶰ile mari pour d廧ouiller les enfants du premier lit ! Quelle d嶰ence, quelle raison !"