L'oiseau bleu: Le départ

Que sait-on des infirmi res canadiennes durant la premi re mondiale ? Annabelle, une infirmi re franco-ontarienne d'Ottawa, nous le fera d couvrir. Elle s'engage dans le premier contingent canadien le 24 ao t 1914. Elle est accompagn e d'une centaine d'autres femmes qui formeront alors le Corps m dical canadien. Leur p riple commence Valcartier proche de Qu bec o plus de 30 000 soldats sont rassembl s pour suivre un entrainement militaire intensif et ensuite partir au front sur le sol fran ais. L'enthousiasme de ses femmes servir leur pays, l'opportunit de d couvrir de nouveaux horizons, la recherche d'aventure, le d sir d'obtenir un salaire sont autant de raisons qui motiveront chacune d'entre elles. la fin du 19 me si cle, une poign e d'infirmi res avaient d montr aux autorit s militaires la n cessit de leur travail aupr s des soldats pendant une p riode de conflit. Leur d vouement, leur s rieux, leur t nacit , leur courage, leur endurance malgr la duret de la vie en d placement leur avaient acquis le respect de ces militaires entrain s la duret de la vie en milieu de guerre.Les femmes qui ont relat leur exp rience de vie dans le milieu m dical durant la grande guerre ont t profond ment humaines. Leur professionnalisme leur a permis de faire face toutes les preuves qu'elles ont pu rencontr es en offrant des soins appropri s et du r confort aux bless s. Elles sont all es au-del de leur r le par leurs implications sociales. Elles ont aussi v cu des moments de d tente et d' vasion en profitant des permissions qui leur taient offertes pour rencontrer bien des gens ext rieurs au camp, elles ont aussi voyag travers les r gions dans lesquelles elles taient affect es.Annabelle Videau est un personnage fictif qui permet d'entrevoir travers elle ce qu'on pu vivre ces femmes engag es.Ce premier volume couvre l'histoire de celles qui ont travers l'oc an atlantique pour rejoindre les plaines de Salisbury en Angleterre jusqu'avant le d part pour la France. Annabelle nous fait cheminer travers un monde en furie: ses questionnements, ses joies, ses peines, ses relations sociales, ses amiti s, enfin tout ce qui donne la vie son sens ultime, nous les d couvrons et apprenons les vivre avec elle. C'est avec empressement, sans avoir besoin d' tre stimul es, nous nous sommes pr par es partir vers nos destinations respectives, heureuses de penser que nous tions enfin utiles et que nous avions notre r le jouer. (Mabel Clint, Our bit, Memories of War Service by a Canadian Nursing Sister, 1934, Montreal, page 21)