La chambre obscure

" Il y a lieu de s'彋onner que la France, qui, depuis si longtemps, accueille si g幯廨eusement les productions litt廨aires de l'Allemagne, n'ait jusqu'ici fait, en quelque sorte, aucun emprunt au g幯ie n嶪rlandais. Cependant la litt廨ature hollandaise suit de pr鋊, si elle ne les 嶲ale pas, les litt廨atures allemande et anglaise, sans parler de la bonhomie pleine de malice et de bon sens de Cats, de Vondel, ce g幯ie dramatique dans le Lucifer duquel Milton a peut-皻re taill?son Paradis perdu. Le Hooft, ce Tacite du XVIe si鋃le, le Bilderdyk, ce g幯ie qui s'est 彋eint la m瘱e ann嶪 que Goethe, et qui 彋ait aussi universel et peut-皻re aussi puissant que le patriarche de Weimar; sans parler de tant de po褮es si dignes d'皻re connus et 彋udi廥, la Hollande et la Flandre comptent, aujourd'hui encore nombre d'嶰rivains 幦inents qui m廨iteraient leurs lettres de naturalisation en France. Nous ne citerons que mademoiselle Toussaint, chez laquelle la plus exquise d幨icatesse de sentiment s'unit ?une 彋onnante profondeur d'observation; M. Van Lennep, romancier d'un ordre sup廨ieur, le Walter Scott de son pays, et dont les oeuvres peuvent 皻re plac嶪s, sans trop redouter la com- paraison, ?c矌?de celles du c幨鋐re conteur 嶰ossais; et enfin l'嶰rivain dont nous voudrions signaler aujourd'hui au public fran蓷is l'une des plus remarquables productions."