Socrate et sa Femme

" Que de dettes j'ai, non pas ?payer, ce qui serait impossible, mais ?reconna褾re, avec la plus vive gratitude !

?mon cher confr鋨e, M. Jules Claretie, ?l'嶰rivain, au romancier, au journaliste, au critique d'art, ?l'auteur dramatique mille fois applaudi qui administre aujourd'hui la Com嶮ie-Fran蓷ise, je dois les plus affectueux remerciements, et je les lui offre ici du fond du coeur. Le jour m瘱e de son entr嶪 en fonctions, avant tout autre soin, il m'a 嶰rit de venir lire aux com嶮iens Socrate et sa Femme, voulant tout de suite affirmer sa pr嶮ilection pour la Po廥ie, en accueillant un de ses plus humbles d憝ots, qui est en m瘱e temps un des plus obstin廥 et des plus fid鋩es. D'accord avec le Comit?de la Com嶮ie, il m'a donn?une hospitalit?fraternelle, et il a mis ?ma disposition son go exquis, ses conseils, et toutes les ressources qu'offre le premier th殪tre du monde,

Que ne dois-je pas ?M. Coquelin ! Non seulement il a jou?le personnage de Socrate en grand com嶮ien, exprimant la sagesse, l'ironie, la bont? la superbe 幨oquence du philosophe, bien mieux que je n'avais su le faire; mais il a adopt?ma com嶮ie, il l'a mise en sc鋝e; il en a insuffl?la pens嶪 et l'滵e ?ses camarades, heureux d'嶰outer les conseils de sa jeune exp廨ience, et certes, je puis dire que ce petit po鋗e est ?lui autant qu'?moi..."