Mélanges posthumes: Le Régime foncier en Chine Trois études historiques

Le r嶲ime f廩dal de la Chine ancienne est tr鋊 mal connu. Les documents contemporains sont rares et peu explicites: les inscriptions, difficiles ?d嶰hiffrer, et le plus souvent d'une bri鋦et?qui les rend tr鋊 obscures, ne sont pas toujours compr嶭ensibles pour nous, lorsqu'elles sortent des formules banales et parlent de faits que nous ignorons. Quant aux documents litt廨aires (101), remontant ?l'廧oque f廩dale, Yi-king (Livre de Divination), Che-king (Livre des Odes), Chou-king (Livre des Documents), ils ne mentionnent les institutions qu'en passant. Confucius et Mo-tseu ont vu la fin des temps f廩daux, mais Confucius n'a laiss?aucun 嶰rit et ses Entretiens (Louen-yu) ont 彋?r嶮ig廥 par ses disciples un si鋃le au moins apr鋊 sa mort; et quant ?Mo-tseu, son oeuvre a 彋?retouch嶪 par ses disciples pendant les deux si鋃les suivants. Les textes historiques les plus anciens, Tch'ouen-ts'ieou et Tchou-chou ki-nien, sont, au plus t矌 des derniers temps de ce r嶲ime, alors qu'il n'en subsistait plus gu鋨e que quelques formes ext廨ieures; et d'ailleurs, ce sont des chroniques tr鋊 s鋃hes qui ne nous apprennent presque rien. Les livres qui fournissent le plus de renseignements sont les Rituels (Li-ki, Tcheou-li) et les grands ouvrages historiques (Tso-tchouan, Kouo-yu); mais ils sont tr鋊 tardifs (IIIe si鋃le A. C.) et au temps o?ils furent 嶰rits, le r嶲ime f廩dal antique avait enti鋨ement disparu. Le Li-ki (M幦oires sur les Rites) est un recueil d'opuscules ritualistes confuc嶪ns r嶮ig廥, les plus anciens, ?la fin du IVe si鋃le, les plus r嶰ents, au d嶵ut du Ier si鋃le avant notre 鋨e; les lettr廥 qui les ont compos廥 ont utilis?les traditions relatives ?l'antiquit?pour construire un r嶲ime utopique de gouvernement en compl彋ant syst幦atiquement en s廨ies r嶲uli鋨es les faits conformes ?leurs th廩ries, et en laissant de c矌?les autres. Le Tcheou-li (Rituel des Tcheou), d'autre part, est une glorification du pouvoir royal qui lui aussi pousse la syst幦atis